L’infarctus coronaire, souvent appelé « infarctus du myocarde », est une urgence médicale. Il survient lorsque le flux sanguin vers une partie du muscle cardiaque est interrompu ou réduit, le plus souvent à cause d’une obstruction des artères coronaires.
Ces artères assurent l’apport en sang oxygéné au cœur. En cas d’athérosclérose (dépôt de plaque dans les vaisseaux), une fissure ou rupture peut entraîner la formation d’un caillot sanguin, bloquant le flux sanguin et provoquant l’infarctus.
Combien de personnes sont touchées en France ?
Chaque année, l’infarctus du myocarde entraîne environ 120 000 hospitalisations en France, selon l’INSERM.
Il s’agit d’une cause fréquente de mortalité et de morbidité cardiovasculaire, d’où l’importance d’un dépistage et d’une prévention active auprès des personnes à risque.
Quels sont les symptômes d’un infarctus coronaire ?
Les signes d’un infarctus peuvent varier mais les plus fréquents incluent :
Douleur thoracique : sensation de pression, serrement ou brûlure pouvant irradier vers le bras gauche, l’épaule, la mâchoire ou le dos.
Essoufflement (dyspnée) : difficulté à respirer, sensation d’oppression.
Nausées et vomissements, parfois associés à la douleur thoracique.
Transpiration abondante, soudaine et inexpliquée.
Fatigue extrême ou faiblesse inhabituelle.
Chez certaines personnes (notamment les femmes, les personnes âgées et les diabétiques), les symptômes peuvent être atypiques voire absents. Une prise en charge rapide est donc essentielle.
Qui sont les publics à risque ?
Certains facteurs augmentent considérablement le risque d’infarctus coronaire :
Antécédents familiaux de maladies cardiaques.
Hypertension artérielle.
Hypercholestérolémie (taux élevé de LDL).
Diabète.
Tabagisme actif ou passif.
Sédentarité et obésité.
Âge avancé : hommes > 45 ans, femmes > 55 ans.
Un suivi médical et une hygiène de vie adaptée permettent de réduire ce risque.
Quelles complications possibles ?
Un infarctus peut entraîner des complications graves :
Insuffisance cardiaque : cœur affaibli, pompe moins efficace.
Arythmies (troubles du rythme cardiaque), parfois mortelles.
Rupture cardiaque ou rupture de la paroi du ventricule gauche.
Caillots intracardiaques, favorisant AVC et embolies.
Syndrome de Dressler (inflammation du péricarde, survenant après l’infarctus).
Récidive d’infarctus ou angor instable.
Quels sont les traitements ?
La prise en charge vise à restaurer le flux sanguin, prévenir les complications et réduire les récidives :
Thrombolyse : dissolution du caillot par traitement médicamenteux d’urgence.
Angioplastie coronarienne avec stent : intervention pour rouvrir l’artère.
Médicaments : antiplaquettaires (aspirine), bêta-bloquants, statines, IEC, selon le profil du patient.
Réadaptation cardiaque : exercices adaptés, conseils nutritionnels, gestion du stress.
Chirurgie : pontage coronarien ou réparation des lésions cardiaques graves.
Un traitement rapide est crucial pour limiter les lésions cardiaques et améliorer la survie.
Qu’est-ce que l’AMBPI ?
L’AMBPI, l’Association de Mutualisation des Bénéficiaires de Pensions d’Invalidité, vous oriente dans vos démarches à suivre pour être reconnu invalide. Elle vous propose aussi, avec son partenaire COMPLEVIE, une mutuelle spéciale invalidité vraiment adaptée aux invalides.
L’AMBPI, Association de Mutualisation des Bénéficiaires de Pensions d’Invalidité est née en 1994 d’un constat simple : les personnes en situation d’invalidité ne disposaient pas d’un système de complémentaire santé adapté à leur situation.
Pour être correctement remboursés des frais de santé mal pris en charge par la Sécurité Sociale (frais d’optique, dentaires, audioprothèses, voire, appareillages, béquilles…) – même en tant qu’invalides – il leur fallait adhérer à une complémentaire santé classique. Et payer alors le prix fort alors que toute une partie de leurs soins étaient bien pris en charge à 100 % par la Sécurité Sociale.
Fondée par un invalide souffrant lui-même d’une Affection Longue Durée et en partenariat avec la CRAM, l’association s’est alors donné pour mission d’élaborer le cahier des charges précis des besoins de remboursement santé des personnes en invalidité :
- Globalement, aucun besoin pour les soins relevant de la maladie ou du handicap invalidant, du fait de sa prise en charge à 100 % par la Sécurité Sociale.
- Mais des besoins réels concernant les postes mal pris en charge par la Sécurité Sociale : frais d’optique, dentaires, audioprothèses, voire, appareillages, béquilles…
Forte de plusieurs milliers d’adhérents, l’association a pu porter son cahier des charges à différentes mutuelles de santé pour obtenir des conditions de remboursement adaptées, au juste prix.
Qu’est-ce que COMPLEVIE ?
COMPLEVIE est l’une des mutuelle santé que L’AMBPI a retenue pour la qualité de ses prestations spécialement adaptées aux personnes en situation d’invalidité, au juste prix. C’est une mutuelle santé de la région Ouest, particulièrement présente en Bretagne et en Normandie. Cependant, des milliers d’adhérents issus de toute la France et bénéficiaires de pensions d’invalidité ont adhéré à la mutuelle.
Consultez également nos conseils pour être reconnu invalide.