Les affections psychiatriques de longue durée regroupent des troubles mentaux persistants qui impactent fortement la vie quotidienne. Elles concernent une part importante de la population adulte et nécessitent un suivi médical et psychologique adapté.
Quelles sont les principales affections psychiatriques de longue durée ?
Schizophrénie : hallucinations, délires, troubles de la pensée.
Troubles bipolaires : alternance d’épisodes maniaques et dépressifs.
Trouble dépressif majeur : tristesse, perte d’intérêt, fatigue.
Trouble borderline : instabilité émotionnelle, comportements impulsifs.
Troubles obsessionnels compulsifs (TOC) : obsessions et compulsions.
Trouble de stress post-traumatique (TSPT) : reviviscences, cauchemars, hypervigilance.
Trouble anxieux généralisé (TAG) : anxiété chronique accompagnée de symptômes physiques.
Trouble dépressif persistant (dysthymie) : symptômes dépressifs chroniques modérés.
Troubles de l’alimentation : anorexie, boulimie, hyperphagie.
Troubles de la personnalité schizoïde et schizotypique : isolement social, comportements étranges.
Autres troubles psychotiques et troubles de l’humeur (cyclothymie).
Combien de personnes en France sont concernées ?
Schizophrénie : 450 000 à 670 000 personnes
Trouble bipolaire : 670 000 à 1,3 million de personnes
Dépression majeure : 3 à 6 millions de personnes
Trouble borderline : 670 000 à 1,3 million de personnes
TOC : 670 000 à 2 millions de personnes
TSPT : 670 000 à 4,7 millions de personnes
TAG : 1,3 à 4 millions de personnes
Dysthymie : 335 000 à 670 000 personnes
Troubles de l’alimentation : 335 000 à 2 millions de personnes
Au total, 10 à 20 % de la population adulte française est touchée par des affections psychiatriques de longue durée.
Quels sont les publics à risque ?
Facteurs génétiques : antécédents familiaux de troubles psychiatriques.
Facteurs biologiques : déséquilibres neurochimiques ou hormonaux.
Facteurs psychosociaux : traumatismes, abus, stress prolongé.
Facteurs sociaux : isolement, pauvreté, stigmatisation.
Facteurs de développement : troubles précoces dans l’enfance.
Facteurs comportementaux : consommation d’alcool, drogues, automutilation.
Facteurs culturels : discrimination, accès limité aux soins.
Mode de vie : sédentarité, déséquilibres alimentaires.
Quelles sont les complications possibles ?
Médicales : diabète, maladies cardiovasculaires, effets secondaires des traitements.
Psychologiques : aggravation des symptômes, risque de suicide.
Sociales : isolement, perte d’emploi, précarité.
Relationnelles : tensions familiales, conflits interpersonnels.
Légales : comportements à risque, difficultés avec la justice.
Économiques : perte de revenus, coûts de soins élevés.
Cognitives : troubles de mémoire, difficultés de concentration.
Vie quotidienne : incapacité à gérer tâches ménagères, finances, hygiène.
Quels sont les traitements disponibles ?
Médicaments : antidépresseurs, antipsychotiques, stabilisateurs de l’humeur, anxiolytiques.
Psychothérapies : thérapie cognitivo-comportementale (TCC), thérapie interpersonnelle, psychodynamique, pleine conscience.
Interventions médicales : électroconvulsivothérapie (ECT), stimulation cérébrale profonde (DBS).
Soutien psychosocial : accompagnement social, réinsertion professionnelle, groupes de soutien.
Qu’est-ce que l’AMBPI ?
L’AMBPI, l’Association de Mutualisation des Bénéficiaires de Pensions d’Invalidité, vous oriente dans vos démarches à suivre pour être reconnu invalide. Elle vous propose aussi, avec son partenaire COMPLEVIE, une mutuelle spéciale invalidité vraiment adaptée aux invalides.
L’AMBPI, Association de Mutualisation des Bénéficiaires de Pensions d’Invalidité est née en 1994 d’un constat simple : les personnes en situation d’invalidité ne disposaient pas d’un système de complémentaire santé adapté à leur situation.
Pour être correctement remboursés des frais de santé mal pris en charge par la Sécurité Sociale (frais d’optique, dentaires, audioprothèses, voire, appareillages, béquilles…) – même en tant qu’invalides – il leur fallait adhérer à une complémentaire santé classique. Et payer alors le prix fort alors que toute une partie de leurs soins étaient bien pris en charge à 100 % par la Sécurité Sociale.
Fondée par un invalide souffrant lui-même d’une Affection Longue Durée et en partenariat avec la CRAM, l’association s’est alors donné pour mission d’élaborer le cahier des charges précis des besoins de remboursement santé des personnes en invalidité :
- Globalement, aucun besoin pour les soins relevant de la maladie ou du handicap invalidant, du fait de sa prise en charge à 100 % par la Sécurité Sociale.
- Mais des besoins réels concernant les postes mal pris en charge par la Sécurité Sociale : frais d’optique, dentaires, audioprothèses, voire, appareillages, béquilles…
Forte de plusieurs milliers d’adhérents, l’association a pu porter son cahier des charges à différentes mutuelles de santé pour obtenir des conditions de remboursement adaptées, au juste prix.
Qu’est-ce que COMPLEVIE ?
COMPLEVIE est l’une des mutuelle santé que L’AMBPI a retenue pour la qualité de ses prestations spécialement adaptées aux personnes en situation d’invalidité, au juste prix. C’est une mutuelle santé de la région Ouest, particulièrement présente en Bretagne et en Normandie. Cependant, des milliers d’adhérents issus de toute la France et bénéficiaires de pensions d’invalidité ont adhéré à la mutuelle.
Consultez également nos conseils pour être reconnu invalide.
