La sclérose en plaques (SEP) est une maladie chronique et progressive du système nerveux central, qui inclut le cerveau et la moelle épinière. Elle se caractérise par un phénomène de démyélinisation, c’est-à-dire la destruction de la myéline qui entoure et protège les fibres nerveuses. Cette altération perturbe la transmission des signaux nerveux, entraînant une variété de symptômes neurologiques.
Combien de personnes en France sont touchées par la sclérose en plaques ?
En France, environ 120 000 personnes vivent avec une sclérose en plaques, ce qui en fait l’une des maladies neurologiques les plus fréquentes.
La prévalence est estimée entre 80 et 90 cas pour 100 000 habitants, avec une nette prédominance féminine (les femmes sont touchées deux fois plus que les hommes). La maladie apparaît le plus souvent entre 20 et 40 ans, période correspondant à la population la plus à risque.
Les progrès du diagnostic et une meilleure sensibilisation expliquent en partie l’augmentation du nombre de cas détectés.
Quels sont les symptômes de la sclérose en plaques ?
Les symptômes de la sclérose en plaques varient d’un patient à l’autre et évoluent dans le temps. Les plus fréquents incluent :
Troubles visuels : vision floue, douleurs oculaires, perte partielle ou totale de la vision.
Fatigue sévère : disproportionnée par rapport aux efforts réalisés.
Troubles moteurs et de l’équilibre : faiblesse musculaire, spasticité, difficulté à marcher.
Troubles sensitifs : engourdissements, picotements, sensations de brûlure ou de décharge électrique.
Douleurs chroniques : localisées dans le dos ou les membres.
Troubles cognitifs : mémoire, concentration et planification altérées.
Troubles urinaires et intestinaux : urgence, incontinence, constipation.
Problèmes de parole et de déglutition : difficulté à articuler ou avaler.
Symptômes psychologiques : anxiété, dépression, fluctuations de l’humeur.
Dysfonction sexuelle : baisse de la libido, difficultés orgasmiques ou troubles de l’érection.
Quels sont les publics à risque ?
Certaines populations présentent un risque accru de développer une sclérose en plaques :
Âge : diagnostic fréquent entre 20 et 40 ans.
Sexe : les femmes sont 2 à 3 fois plus touchées.
Antécédents familiaux : risque plus élevé en cas de parent atteint.
Géographie : prévalence plus forte dans les régions éloignées de l’équateur.
Origine ethnique : risque plus important chez les personnes d’ascendance nord-européenne.
Facteurs environnementaux : carence en vitamine D, tabagisme, obésité adolescente.
Infections virales : notamment le virus d’Epstein-Barr (EBV), fortement corrélé à la maladie.
Quelles sont les complications possibles ?
La sclérose en plaques peut entraîner des complications progressives ou secondaires :
Mobilité réduite nécessitant parfois une aide technique (cannes, fauteuils).
Spasticité douloureuse et douleurs chroniques.
Problèmes urinaires et intestinaux récurrents.
Fatigue chronique très invalidante.
Troubles cognitifs affectant la mémoire et la concentration.
Santé mentale fragilisée (dépression, anxiété).
Troubles de la communication et de la déglutition.
Dysfonction sexuelle.
Ostéoporose et complications liées à la sédentarité (infections, escarres, thromboses).
Quels sont les traitements de la sclérose en plaques ?
La sclérose en plaques ne se guérit pas encore, mais plusieurs approches thérapeutiques permettent de ralentir son évolution et de limiter l’impact des symptômes :
Traitements modificateurs de la maladie (TMM) : réduisent les poussées et ralentissent la progression.
Corticothérapie : utilisée lors des poussées pour réduire l’inflammation.
Traitements symptomatiques : antalgiques, antispastiques, traitements urinaires.
Rééducation : kinésithérapie, orthophonie, ergothérapie pour améliorer la mobilité et l’autonomie.
Soutien psychologique : gestion de l’anxiété et accompagnement émotionnel.
Médecines complémentaires : activité physique adaptée, techniques de relaxation, alimentation équilibrée.
Qu’est-ce que l’AMBPI ?
L’AMBPI, l’Association de Mutualisation des Bénéficiaires de Pensions d’Invalidité, vous oriente dans vos démarches à suivre pour être reconnu invalide. Elle vous propose aussi, avec son partenaire COMPLEVIE, une mutuelle spéciale invalidité vraiment adaptée aux invalides.
L’AMBPI, Association de Mutualisation des Bénéficiaires de Pensions d’Invalidité est née en 1994 d’un constat simple : les personnes en situation d’invalidité ne disposaient pas d’un système de complémentaire santé adapté à leur situation.
Pour être correctement remboursés des frais de santé mal pris en charge par la Sécurité Sociale (frais d’optique, dentaires, audioprothèses, voire, appareillages, béquilles…) – même en tant qu’invalides – il leur fallait adhérer à une complémentaire santé classique. Et payer alors le prix fort alors que toute une partie de leurs soins étaient bien pris en charge à 100 % par la Sécurité Sociale.
Fondée par un invalide souffrant lui-même d’une Affection Longue Durée et en partenariat avec la CRAM, l’association s’est alors donné pour mission d’élaborer le cahier des charges précis des besoins de remboursement santé des personnes en invalidité :
- Globalement, aucun besoin pour les soins relevant de la maladie ou du handicap invalidant, du fait de sa prise en charge à 100 % par la Sécurité Sociale.
- Mais des besoins réels concernant les postes mal pris en charge par la Sécurité Sociale : frais d’optique, dentaires, audioprothèses, voire, appareillages, béquilles…
Forte de plusieurs milliers d’adhérents, l’association a pu porter son cahier des charges à différentes mutuelles de santé pour obtenir des conditions de remboursement adaptées, au juste prix.
Qu’est-ce que COMPLEVIE ?
COMPLEVIE est l’une des mutuelle santé que L’AMBPI a retenue pour la qualité de ses prestations spécialement adaptées aux personnes en situation d’invalidité, au juste prix. C’est une mutuelle santé de la région Ouest, particulièrement présente en Bretagne et en Normandie. Cependant, des milliers d’adhérents issus de toute la France et bénéficiaires de pensions d’invalidité ont adhéré à la mutuelle.
Consultez également nos conseils pour être reconnu invalide.
