L’artériopathie chronique, aussi appelée maladie artérielle périphérique (MAP), est une maladie qui touche les artères des membres, le plus souvent les jambes.
Elle se caractérise par un rétrécissement ou un blocage des artères, causé par l’accumulation de dépôts de cholestérol et de graisses (athérosclérose).
Cette réduction du flux sanguin entraîne une mauvaise oxygénation des muscles et peut provoquer :
-
des douleurs à la marche,
-
des crampes,
-
une faiblesse musculaire,
-
voire, dans les cas graves, des ulcères cutanés ou une gangrène pouvant nécessiter une amputation.
Combien de personnes en France sont touchées ?
En France, l’artériopathie chronique concerne 5 à 10 % de la population adulte.
Cela représente plusieurs millions de personnes, mais de nombreux cas ne sont pas diagnostiqués, car les symptômes sont parfois discrets ou attribués à d’autres causes.
Le nombre réel de patients pourrait donc être plus élevé que les estimations officielles.
Quels sont les symptômes de l’artériopathie chronique ?
Les signes varient selon la gravité et l’avancée de la maladie :
Claudication intermittente
-
Douleurs, crampes ou sensations de brûlure dans les jambes à l’effort.
-
Soulagement au repos.
Douleurs au repos
-
Dans les formes avancées, douleurs persistantes, souvent la nuit, quand les jambes sont surélevées.
Changements cutanés
-
Peau pâle, rougeâtre ou bleuâtre.
-
Refroidissement des membres.
Faiblesse musculaire
-
Diminution de la force liée au manque d’oxygène et de nutriments dans les muscles.
Ongles et cheveux
-
Ongles des orteils épaissis, cassants.
-
Diminution de la pilosité sur les jambes.
Ulcères et gangrène
-
Plaies qui cicatrisent mal.
-
Mort des tissus en cas de déficit sanguin prolongé.
Quels sont les publics à risque ?
Les facteurs augmentant la probabilité de développer une artériopathie chronique sont :
-
Tabagisme : principal facteur de risque.
-
Diabète : fragilise les vaisseaux sanguins.
-
Âge : surtout après 60 ans.
-
Hypertension artérielle : endommage les parois vasculaires.
-
Hypercholestérolémie : favorise l’athérosclérose.
-
Antécédents familiaux : maladies cardiovasculaires dans la famille.
-
Sédentarité et obésité : aggravent le risque cardiovasculaire.
-
Maladies cardiovasculaires existantes : infarctus, AVC, insuffisance cardiaque.
Quelles sont les complications possibles ?
Non traitée, l’artériopathie chronique peut entraîner :
-
Ulcères cutanés persistants, difficiles à guérir.
-
Gangrène, nécessitant parfois une amputation.
-
Infections liées aux plaies chroniques.
-
Douleurs chroniques réduisant la mobilité.
-
Complications cardiovasculaires : infarctus, AVC, insuffisance cardiaque.
-
Altération de la qualité de vie : perte d’autonomie et anxiété.
Quels sont les traitements de l’artériopathie chronique ?
L’objectif est de soulager les symptômes, ralentir la progression et prévenir les complications.
Changement de mode de vie
-
Arrêt du tabac : mesure la plus efficace.
-
Régime alimentaire équilibré : riche en fruits, légumes, fibres, pauvre en graisses saturées.
-
Exercice physique régulier : améliore la circulation sanguine.
Médicaments
-
Antiplaquettaires (aspirine, clopidogrel) : réduisent le risque de caillots.
-
Statines : diminuent le cholestérol.
-
Antihypertenseurs : stabilisent la pression artérielle.
-
Vasodilatateurs : améliorent la circulation dans certains cas.
Interventions médicales
-
Angioplastie avec stent : dilatation de l’artère rétrécie.
-
Pontage vasculaire : création d’un passage alternatif pour le sang.
-
Thérapies par cathéter : dissolution ou retrait des plaques.
Gestion des complications
-
Soins des plaies pour prévenir infections et amputations.
-
Amputation en dernier recours, en cas de gangrène sévère.
Qu’est-ce que l’AMBPI ?
L’AMBPI, l’Association de Mutualisation des Bénéficiaires de Pensions d’Invalidité, vous oriente dans vos démarches à suivre pour être reconnu invalide. Elle vous propose aussi, avec son partenaire COMPLEVIE, une mutuelle spéciale invalidité vraiment adaptée aux invalides.
L’AMBPI, Association de Mutualisation des Bénéficiaires de Pensions d’Invalidité est née en 1994 d’un constat simple : les personnes en situation d’invalidité ne disposaient pas d’un système de complémentaire santé adapté à leur situation.
Pour être correctement remboursés des frais de santé mal pris en charge par la Sécurité Sociale (frais d’optique, dentaires, audioprothèses, voire, appareillages, béquilles…) – même en tant qu’invalides – il leur fallait adhérer à une complémentaire santé classique. Et payer alors le prix fort alors que toute une partie de leurs soins étaient bien pris en charge à 100 % par la Sécurité Sociale.
Fondée par un invalide souffrant lui-même d’une Affection Longue Durée et en partenariat avec la CRAM, l’association s’est alors donné pour mission d’élaborer le cahier des charges précis des besoins de remboursement santé des personnes en invalidité :
- Globalement, aucun besoin pour les soins relevant de la maladie ou du handicap invalidant, du fait de sa prise en charge à 100 % par la Sécurité Sociale.
- Mais des besoins réels concernant les postes mal pris en charge par la Sécurité Sociale : frais d’optique, dentaires, audioprothèses, voire, appareillages, béquilles…
Forte de plusieurs milliers d’adhérents, l’association a pu porter son cahier des charges à différentes mutuelles de santé pour obtenir des conditions de remboursement adaptées, au juste prix.
Qu’est-ce que COMPLEVIE ?
COMPLEVIE est l’une des mutuelle santé que L’AMBPI a retenue pour la qualité de ses prestations spécialement adaptées aux personnes en situation d’invalidité, au juste prix. C’est une mutuelle santé de la région Ouest, particulièrement présente en Bretagne et en Normandie. Cependant, des milliers d’adhérents issus de toute la France et bénéficiaires de pensions d’invalidité ont adhéré à la mutuelle.
Consultez également nos conseils pour être reconnu invalide.
