L’insuffisance respiratoire chronique grave est une affection dans laquelle les poumons ne parviennent plus à assurer correctement les échanges gazeux.
Elle entraîne une incapacité à fournir assez d’oxygène aux tissus et à éliminer efficacement le dioxyde de carbone.
Il s’agit d’une maladie progressive, souvent conséquence d’affections pulmonaires ou neuromusculaires sévères.
Les principales causes
Maladies pulmonaires obstructives chroniques (MPOC) : bronchite chronique, emphysème.
Fibrose pulmonaire : cicatrisation excessive du tissu pulmonaire.
Maladies neuromusculaires : SLA, dystrophie musculaire.
Obésité : compression mécanique des poumons.
Apnée du sommeil : obstruction intermittente des voies respiratoires.
Combien de personnes sont concernées en France ?
Il n’existe pas de statistiques précises sur l’insuffisance respiratoire chronique grave, mais elle concerne une part importante des personnes atteintes de maladies pulmonaires sévères.
La BPCO en est la cause principale. Elle touche 5 à 10 % des adultes en France (source : OMS).
Les patients atteints de fibrose pulmonaire idiopathique ou d’affections neuromusculaires graves sont également à risque.
Quels sont les symptômes ?
Les signes varient selon la cause, mais on retrouve souvent :
Essoufflement (dyspnée), même au repos.
Toux persistante, sèche ou avec expectorations.
Fatigue excessive et baisse d’énergie.
Cyanose : coloration bleuâtre des lèvres et des ongles.
Confusion, étourdissements dus au manque d’oxygène.
Troubles du sommeil (apnées, réveils fréquents).
Œdèmes (gonflement des jambes et chevilles).
Ces symptômes s’installent progressivement et s’aggravent avec le temps.
Quels sont les publics à risque ?
Certains facteurs augmentent fortement la probabilité de développer la maladie :
Tabagisme actif ou passif.
Antécédents de maladies pulmonaires chroniques (BPCO, emphysème, fibrose pulmonaire).
Expositions professionnelles ou environnementales (fumées, poussières, polluants).
Âge avancé : fragilité accrue des poumons.
Obésité : compression thoracique.
Maladies neuromusculaires : faiblesse des muscles respiratoires.
Antécédents familiaux de maladies respiratoires.
Quelles sont les complications possibles ?
L’insuffisance respiratoire chronique grave peut entraîner des conséquences lourdes :
Hypoxie (manque d’oxygène dans le sang).
Hypercapnie (excès de dioxyde de carbone).
Troubles cardiaques : hypertension pulmonaire, insuffisance cardiaque droite.
Troubles neurologiques : perte de mémoire, confusion.
Infections respiratoires fréquentes : pneumonies, bronchites.
Insuffisance respiratoire aiguë nécessitant une réanimation.
Baisse de la qualité de vie : perte d’autonomie, isolement social.
Quels sont les traitements ?
La prise en charge vise à améliorer la respiration, prévenir les complications et préserver la qualité de vie.
Oxygénothérapie
Apport d’oxygène supplémentaire pour maintenir un taux correct dans le sang.
Ventilation non invasive (VNI)
Utilisation d’un ventilateur externe pour assister la respiration.
Médicaments
Bronchodilatateurs pour la BPCO.
Corticostéroïdes pour certaines fibroses pulmonaires.
Traitements spécifiques pour les maladies neuromusculaires.
Réhabilitation respiratoire
Exercices de respiration.
Programmes de rééducation physique adaptés.
Gestion des facteurs de risque
Arrêt du tabac.
Réduction de l’exposition aux polluants.
Contrôle du poids.
Chirurgie et soins palliatifs
Dans les cas extrêmes : transplantation pulmonaire.
Soins palliatifs pour soulager les symptômes et accompagner le patient.
Qu’est-ce que l’AMBPI ?
L’AMBPI, l’Association de Mutualisation des Bénéficiaires de Pensions d’Invalidité, vous oriente dans vos démarches à suivre pour être reconnu invalide. Elle vous propose aussi, avec son partenaire COMPLEVIE, une mutuelle spéciale invalidité vraiment adaptée aux invalides.
L’AMBPI, Association de Mutualisation des Bénéficiaires de Pensions d’Invalidité est née en 1994 d’un constat simple : les personnes en situation d’invalidité ne disposaient pas d’un système de complémentaire santé adapté à leur situation.
Pour être correctement remboursés des frais de santé mal pris en charge par la Sécurité Sociale (frais d’optique, dentaires, audioprothèses, voire, appareillages, béquilles…) – même en tant qu’invalides – il leur fallait adhérer à une complémentaire santé classique. Et payer alors le prix fort alors que toute une partie de leurs soins étaient bien pris en charge à 100 % par la Sécurité Sociale.
Fondée par un invalide souffrant lui-même d’une Affection Longue Durée et en partenariat avec la CRAM, l’association s’est alors donné pour mission d’élaborer le cahier des charges précis des besoins de remboursement santé des personnes en invalidité :
- Globalement, aucun besoin pour les soins relevant de la maladie ou du handicap invalidant, du fait de sa prise en charge à 100 % par la Sécurité Sociale.
- Mais des besoins réels concernant les postes mal pris en charge par la Sécurité Sociale : frais d’optique, dentaires, audioprothèses, voire, appareillages, béquilles…
Forte de plusieurs milliers d’adhérents, l’association a pu porter son cahier des charges à différentes mutuelles de santé pour obtenir des conditions de remboursement adaptées, au juste prix.
Qu’est-ce que COMPLEVIE ?
COMPLEVIE est l’une des mutuelle santé que L’AMBPI a retenue pour la qualité de ses prestations spécialement adaptées aux personnes en situation d’invalidité, au juste prix. C’est une mutuelle santé de la région Ouest, particulièrement présente en Bretagne et en Normandie. Cependant, des milliers d’adhérents issus de toute la France et bénéficiaires de pensions d’invalidité ont adhéré à la mutuelle.
Consultez également nos conseils pour être reconnu invalide.