La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative chronique qui affecte le système nerveux central, en particulier les zones du cerveau responsables du contrôle des mouvements.
Elle se manifeste par des symptômes moteurs (tremblements, rigidité musculaire, lenteur des mouvements) mais aussi par des symptômes non moteurs (troubles cognitifs, anxiété, troubles du sommeil).
C’est une maladie progressive : les symptômes s’aggravent lentement au fil du temps.
Combien de personnes en France sont touchées ?
Environ 150 000 personnes seraient atteintes de la maladie de Parkinson en France.
Elle est plus fréquente chez les hommes,
Son incidence augmente avec l’âge, surtout après 60 ans.
Cette pathologie constitue un enjeu majeur de santé publique, nécessitant une prise en charge adaptée pour améliorer la qualité de vie des patients et soutenir leurs proches.
Quels sont les symptômes de la maladie de Parkinson ?
Symptômes moteurs
Tremblements de repos : souvent premier signe, affectant les mains, bras, jambes ou la mâchoire.
Rigidité musculaire (hypertonie) : muscles raides et douloureux, perte de souplesse articulaire.
Bradykinésie : ralentissement des gestes volontaires, rendant difficiles les tâches quotidiennes.
Instabilité posturale : problèmes d’équilibre, risque accru de chutes.
Troubles de la marche : démarche lente, pas courts et irréguliers, balancement réduit des bras.
Symptômes non moteurs
Troubles du sommeil : insomnie, somnolence diurne, cauchemars, mouvements nocturnes.
Troubles cognitifs : problèmes de mémoire, de concentration, voire démence à un stade avancé.
Troubles de l’humeur : anxiété, dépression, irritabilité.
Dysfonctionnement du système nerveux autonome : troubles urinaires, constipation, troubles sexuels.
Changements de comportement : apathie, impulsivité ou comportements compulsifs.
Tous ces symptômes ne sont pas présents chez chaque patient et leur sévérité varie d’un individu à l’autre.
Quels sont les publics à risque ?
Bien que la cause exacte ne soit pas totalement comprise, plusieurs facteurs de risque sont identifiés :
Âge avancé : risque accru après 60 ans.
Antécédents familiaux : composante génétique possible.
Mutations génétiques spécifiques (rare).
Exposition à des toxines (pesticides, solvants, métaux lourds).
Sexe masculin : risque légèrement supérieur.
Traumatismes crâniens répétés ou sévères.
Facteurs de mode de vie : tabagisme, alcool, mauvaise alimentation, sédentarité.
La présence d’un ou plusieurs facteurs n’entraîne pas systématiquement la maladie, qui reste multifactorielle.
Quelles complications possibles ?
Troubles moteurs avancés
Rigidité, tremblements et bradykinésie aggravés, perte d’autonomie, risque élevé de chutes.
Effets secondaires des traitements
Certains médicaments (ex. Lévodopa) entraînent :
fluctuations motrices (« on-off »),
dyskinésies (mouvements involontaires),
hallucinations ou troubles du sommeil.
Troubles non moteurs aggravés
Dépression, anxiété, isolement social,
Troubles cognitifs (jusqu’à la démence parkinsonienne),
Dysphagie (troubles de la déglutition) → risque de pneumonie, dénutrition,
Problèmes urinaires (incontinence, infections).
Communication et vie sociale
Dysarthrie (difficulté à articuler),
Hypophonie (voix faible),
Isolement et perte de qualité de vie.
Quels traitements pour la maladie de Parkinson ?
Médicaments
Lévodopa : référence pour améliorer rigidité et lenteur motrice, associée à la carbidopa pour limiter les effets secondaires.
Agonistes dopaminergiques : imitent la dopamine.
Inhibiteurs de la MAO-B : prolongent l’action de la dopamine.
Autres traitements ciblés : antidépresseurs, médicaments pour le sommeil, troubles urinaires ou digestifs.
Chirurgie
Stimulation cérébrale profonde (SCP) : implantation d’électrodes pour contrôler les symptômes résistants aux traitements.
Thérapies non médicamenteuses
Kinésithérapie : maintien de la mobilité, de la posture et de l’équilibre.
Ergothérapie : adaptation des gestes de la vie quotidienne.
Orthophonie : rééducation de la parole et de la déglutition.
Exercice physique : marche, danse, natation, activités adaptées.
Thérapies complémentaires : acupuncture, méditation, relaxation, massages.
La prise en charge doit être personnalisée et pluridisciplinaire, en fonction de l’évolution de la maladie.
Qu’est-ce que l’AMBPI ?
L’AMBPI, l’Association de Mutualisation des Bénéficiaires de Pensions d’Invalidité, vous oriente dans vos démarches à suivre pour être reconnu invalide. Elle vous propose aussi, avec son partenaire COMPLEVIE, une mutuelle spéciale invalidité vraiment adaptée aux invalides.
L’AMBPI, Association de Mutualisation des Bénéficiaires de Pensions d’Invalidité est née en 1994 d’un constat simple : les personnes en situation d’invalidité ne disposaient pas d’un système de complémentaire santé adapté à leur situation.
Pour être correctement remboursés des frais de santé mal pris en charge par la Sécurité Sociale (frais d’optique, dentaires, audioprothèses, voire, appareillages, béquilles…) – même en tant qu’invalides – il leur fallait adhérer à une complémentaire santé classique. Et payer alors le prix fort alors que toute une partie de leurs soins étaient bien pris en charge à 100 % par la Sécurité Sociale.
Fondée par un invalide souffrant lui-même d’une Affection Longue Durée et en partenariat avec la CRAM, l’association s’est alors donné pour mission d’élaborer le cahier des charges précis des besoins de remboursement santé des personnes en invalidité :
- Globalement, aucun besoin pour les soins relevant de la maladie ou du handicap invalidant, du fait de sa prise en charge à 100 % par la Sécurité Sociale.
- Mais des besoins réels concernant les postes mal pris en charge par la Sécurité Sociale : frais d’optique, dentaires, audioprothèses, voire, appareillages, béquilles…
Forte de plusieurs milliers d’adhérents, l’association a pu porter son cahier des charges à différentes mutuelles de santé pour obtenir des conditions de remboursement adaptées, au juste prix.
Qu’est-ce que COMPLEVIE ?
COMPLEVIE est l’une des mutuelle santé que L’AMBPI a retenue pour la qualité de ses prestations spécialement adaptées aux personnes en situation d’invalidité, au juste prix. C’est une mutuelle santé de la région Ouest, particulièrement présente en Bretagne et en Normandie. Cependant, des milliers d’adhérents issus de toute la France et bénéficiaires de pensions d’invalidité ont adhéré à la mutuelle.
Consultez également nos conseils pour être reconnu invalide.