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Quels sont les différents niveaux d’invalidité ?

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niveaux d'invalidité

Comprendre les niveaux d’invalidité

Les niveaux d’invalidité définis par la Sécurité sociale permettent d’évaluer la perte de capacité de travail et de déterminer les droits à une pension ou à des aides spécifiques. Chaque régime de protection sociale, qu’il s’agisse du régime général, des accidents du travail ou de la MDPH, possède ses propres critères d’évaluation.

Les niveaux d’invalidité dans le régime général

sur la capacité de la personne à continuer une activité professionnelle.

Catégorie 1 : invalidité partielle mais compatible avec un emploi

La personne peut travailler, mais sa capacité est réduite d’au moins deux tiers (66,6 %).

Exemple : un salarié contraint de passer à temps partiel en raison de son état de santé.

Catégorie 2 : invalidité totale empêchant toute activité

La personne est totalement inapte au travail.

Exemple : une pathologie rendant impossible l’exercice d’une profession, même à temps réduit.

Catégorie 3 : invalidité avec assistance quotidienne

En plus d’être inapte à tout emploi, la personne a besoin d’une aide régulière pour accomplir les gestes essentiels de la vie quotidienne (manger, se déplacer, se laver).

Exemple : une personne en fauteuil roulant nécessitant un aidant au quotidien.

Niveaux d’invalidité liés aux accidents du travail et maladies professionnelles

Dans le cas d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle, ce ne sont pas des catégories mais un taux d’incapacité permanente qui est attribué. Ce taux détermine le niveau d’indemnisation :

  • Taux < 10 % : indemnisation unique versée en capital.

  • Taux de 10 % à 100 % : rente versée périodiquement, calculée selon le salaire et le pourcentage retenu.

  • Taux de 100 % : incapacité totale avec besoin d’assistance permanente.

Ici encore, on parle de niveaux d’invalidité adaptés à la gravité des séquelles.

La reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH)

La RQTH est délivrée par la MDPH et concerne les personnes dont la santé limite l’accès ou le maintien dans l’emploi. Elle ne correspond pas directement aux catégories de la Sécurité sociale, mais représente un autre aspect des niveaux d’invalidité puisqu’elle ouvre des droits spécifiques :

  • Aménagement de poste,

  • Priorité d’accès à la formation,

  • Aides financières et accompagnement personnalisé.

Le taux d’incapacité reconnu par la MDPH

La MDPH évalue un taux d’incapacité qui sert à accorder certaines prestations (AAH, PCH…).

  • De 50 % à 79 % : handicap significatif, mais autonomie partiellement conservée.

  • ≥ 80 % : restrictions sévères (incapacité à se déplacer seul, à accomplir les actes de base).

Ces évaluations complètent les autres niveaux d’invalidité en intégrant une dimension de compensation et d’autonomie.

Synthèse

Les niveaux d’invalidité permettent d’adapter la réponse sociale, médicale ou financière à la gravité de la situation :

  • Catégories de la Sécurité sociale → pension d’invalidité.

  • Taux d’incapacité AT/MP → capital ou rente.

  • Taux MDPH → droits et prestations sociales.

  • Assurance privée → indemnisation complémentaire.

Ces classifications sont essentielles pour garantir aux personnes concernées une prise en charge adaptée, qu’il s’agisse de perte de revenus, de besoin d’assistance ou de maintien dans l’emploi.

Qu’est-ce que l’AMBPI ?

L’AMBPI, l’Association de Mutualisation des Bénéficiaires de Pensions d’Invalidité, vous oriente dans vos démarches à suivre pour être reconnu invalide. Elle vous propose aussi, avec son partenaire COMPLEVIE, une mutuelle spéciale invalidité vraiment adaptée aux invalides.

L’AMBPI, Association de Mutualisation des Bénéficiaires de Pensions d’Invalidité est née en 1994 d’un constat simple : les personnes en situation d’invalidité ne disposaient pas d’un système de complémentaire santé adapté à leur situation.
Pour être correctement remboursés des frais de santé mal pris en charge par la Sécurité Sociale (frais d’optique, dentaires, audioprothèses, voire, appareillages, béquilles…) – même en tant qu’invalides – il leur fallait adhérer à une complémentaire santé classique. Et payer alors le prix fort alors que toute une partie de leurs soins étaient bien pris en charge à 100 % par la Sécurité Sociale.

Fondée par un invalide souffrant lui-même d’une Affection Longue Durée et en partenariat avec la CRAM, l’association s’est alors donné pour mission d’élaborer le cahier des charges précis des besoins de remboursement santé des personnes en invalidité :

  • Globalement, aucun besoin pour les soins relevant de la maladie ou du handicap invalidant, du fait de sa prise en charge à 100 % par la Sécurité Sociale.
  • Mais des besoins réels concernant les postes mal pris en charge par la Sécurité Sociale : frais d’optique, dentaires, audioprothèses, voire, appareillages, béquilles…

Forte de plusieurs milliers d’adhérents, l’association a pu porter son cahier des charges à différentes mutuelles de santé pour obtenir des conditions de remboursement adaptées, au juste prix. 

Qu’est-ce que COMPLEVIE ?

COMPLEVIE est l’une des mutuelle santé que L’AMBPI a retenue pour la qualité de ses prestations spécialement adaptées aux personnes en situation d’invalidité, au juste prix. C’est une mutuelle santé de la région Ouest, particulièrement présente en Bretagne et en Normandie. Cependant, des milliers d’adhérents issus de toute la France et bénéficiaires de pensions d’invalidité ont adhéré à la mutuelle.

Consultez également nos conseils pour être reconnu invalide.

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