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L’Accident Vasculaire Cérébral (AVC) invalidant

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Accident vasculaire cérébral

Qu’est-ce qu’un accident vasculaire cérébral ?

Un accident vasculaire cérébral (AVC), également connu sous le nom de “stroke” en anglais, est une situation médicale grave qui survient lorsque la circulation sanguine vers une partie du cerveau est interrompue, entraînant une lésion cérébrale. Il existe deux principaux types d’AVC :

  1. AVC ischémique 
    C’est le type le plus courant d’AVC, il se produit lorsqu’un caillot de sang bloque un vaisseau sanguin dans le cerveau, réduisant ainsi ou interrompant l’apport sanguin à une zone spécifique du cerveau.
  2. AVC hémorragique 
    Moins fréquent mais plus grave, il se produit lorsqu’un vaisseau sanguin dans le cerveau se rompt et provoque une hémorragie dans le cerveau.

Les AVC peuvent générer divers symptômes, notamment une faiblesse soudaine ou un engourdissement du visage, des bras ou des jambes, des difficultés soudaines à parler ou à comprendre, des problèmes de vision, des vertiges, des pertes d’équilibre ou des maux de tête soudains et sévères. Il est crucial d’agir rapidement en cas de suspicion d’AVC, car un traitement rapide peut réduire les dommages cérébraux et améliorer les chances de récupération.

Combien de personnes en France sont touchées par l’accident vasculaire cérébral ?

En France, les accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont malheureusement fréquents et représentent l’une des principales causes de décès et d’invalidité. Selon les statistiques disponibles en janvier 2022, environ 130 000 nouveaux cas d’AVC surviennent chaque année en France. Cela fait des AVC une préoccupation majeure de santé publique, nécessitant une sensibilisation accrue, des efforts de prévention et une amélioration des soins pour les patients victimes d’AVC. Les autorités sanitaires et les organisations médicales mettent en œuvre diverses stratégies pour réduire l’incidence des AVC et améliorer les soins.

Quels sont les symptômes de l’accident vasculaire cérébral ?

Les symptômes de l’accident vasculaire cérébral (AVC) peuvent varier en fonction du type d’AVC (ischémique ou hémorragique), de la zone du cerveau affectée et de la gravité de l’AVC. Les symptômes les plus courants incluent :

  1. Engourdissement ou faiblesse soudaine du visage, du bras ou de la jambe, en particulier d’un côté du corps.
  2. Confusion soudaine, difficulté à parler ou à comprendre.
  3. Trouble soudain de la vision d’un ou des deux yeux, perte de vision partielle ou totale.
  4. Difficulté soudaine à marcher, vertiges, perte d’équilibre ou de coordination.
  5. Maux de tête soudains et sévères sans cause connue.
  6. Paralysie ou faiblesse soudaine d’un côté du corps.

Ces symptômes peuvent apparaître soudainement et sans avertissement. Si vous ou quelqu’un autour de vous présente ces symptômes, il est essentiel de composer immédiatement le numéro d’urgence local pour obtenir une assistance médicale d’urgence. Chaque minute compte dans le traitement des AVC et une intervention rapide peut réduire les dommages cérébraux et améliorer les chances de rétablissement.

Quels sont les publics à risque ?

Plusieurs facteurs peuvent accroître le risque de subir un accident vasculaire cérébral (AVC). Les principaux publics à risque comprennent :

  1. Les personnes âgées 
    Le risque d’AVC augmente avec l’âge. Les AVC surviennent le plus fréquemment chez les personnes de plus de 65 ans.
  2. Les personnes ayant des antécédents familiaux d’AVC 
    Si des membres de votre famille ont eu des AVC, cela peut augmenter votre risque.
  3. Les personnes ayant des antécédents médicaux personnels d’AVC ou de maladies cardiovasculaires 
    Les personnes ayant déjà eu un AVC, un accident ischémique transitoire (AIT ou “mini-AVC”), une crise cardiaque, une fibrillation auriculaire, une hypertension artérielle, un diabète ou des taux élevés de cholestérol sont plus susceptibles de subir un AVC.
  4. Les personnes ayant un mode de vie peu sain 
    Le tabagisme, la consommation excessive d’alcool, une alimentation déséquilibrée riche en gras saturés et en sel, le manque d’exercice physique régulier et l’obésité sont des facteurs de risque d’AVC.
  5. Les personnes souffrant de certaines affections médicales
    Des conditions telles que la fibrillation auriculaire (un trouble du rythme cardiaque), les maladies des vaisseaux sanguins (comme l’athérosclérose), les troubles de la coagulation sanguine et les maladies auto-immunes peuvent augmenter le risque d’AVC.
  6. Les personnes de certaines origines ethniques
    Certaines études suggèrent que certaines populations ethniques, comme les Afro-Américains, peuvent être plus à risque d’AVC.

Il est important de noter que bien que ces facteurs puissent augmenter le risque d’AVC, cela ne signifie pas nécessairement qu’une personne souffrant de l’un de ces facteurs développera un AVC. Cependant, prendre des mesures pour réduire les facteurs de risque modifiables, comme arrêter de fumer, maintenir un poids raisonnable, faire de l’exercice régulièrement et contrôler l’hypertension artérielle, peuvent contribuer à réduire le risque d’AVC.

Quelles sont les complications possibles de l’accident vasculaire cérébral ?

Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) peuvent entraîner diverses complications, notamment :

  1. Handicap physique 
    Un AVC peut entraîner une faiblesse ou une paralysie d’un côté du corps, ce qui peut rendre les activités quotidiennes difficiles. La rééducation et la thérapie physique sont souvent nécessaires pour aider à regagner la force musculaire et la fonction motrice.
  2. Troubles de la parole et de la communication
    Certains AVC peuvent affecter les zones du cerveau responsables du langage, ce qui peut entraîner des difficultés de parole, de compréhension ou d’expression. Des thérapies spécialisées peuvent aider à améliorer ces compétences.
  3. Troubles cognitifs
    Les AVC peuvent également entraîner des problèmes de mémoire, de concentration, de raisonnement et d’autres fonctions cognitives. Des interventions de réadaptation et des stratégies de compensation peuvent être utilisées pour aider à gérer ces difficultés.
  4. Troubles émotionnels et comportementaux :
    Les AVC peuvent provoquer des changements émotionnels tels que la dépression, l’anxiété, l’irritabilité ou des sautes d’humeur. Un soutien psychologique et des interventions appropriées peuvent être nécessaires pour traiter ces problèmes.
  5. Problèmes de déglutition
    Certains AVC peuvent affecter la capacité à avaler, ce qui peut entraîner des complications telles que l’inhalation de nourriture ou de liquide dans les poumons (aspiration) et augmenter le risque de pneumonie.
  6. Problèmes de contrôle de la vessie et des intestins
    Les AVC peuvent affecter les nerfs qui contrôlent la vessie et les intestins, ce qui peut entraîner des problèmes d’incontinence urinaire ou fécale.
  7. Complications médicales
    Les AVC augmentent le risque de développer d’autres problèmes de santé, tels que les caillots sanguins, les infections, les maladies cardiaques et les complications liées à l’immobilité prolongée.

Ces complications varient en fonction de la gravité de l’AVC, de la rapidité de l’intervention médicale et de la qualité des soins de suivi et de réadaptation. Un traitement précoce, une rééducation intensive et un suivi médical régulier peuvent contribuer à réduire le risque de complications et à favoriser une meilleure récupération après un AVC.

Quels en sont les traitements ?

Le traitement des accidents vasculaires cérébraux (AVC) dépend du type d’AVC, de sa gravité et du moment où le patient reçoit des soins médicaux. Voici les principales approches de traitement :

  1. Thérapie thrombolytique (thrombolyse)
    Pour les AVC ischémiques, qui sont causés par un caillot sanguin bloquant un vaisseau sanguin, l’administration rapide d’un médicament thrombolytique, tel que l’activateur tissulaire du plasminogène (t-PA), peut aider à dissoudre le caillot et à rétablir la circulation sanguine. Cependant, ce traitement doit être administré dans les premières heures suivant l’apparition des symptômes et comporte des risques de saignement, il est donc crucial que les patients se rendent rapidement à l’hôpital.
  2. Thrombectomie mécanique
    Pour certains patients présentant un AVC ischémique sévère et qui sont éligibles, une intervention chirurgicale appelée thrombectomie mécanique peut être réalisée pour retirer le caillot sanguin du vaisseau cérébral. Cela peut être réalisé jusqu’à 24 heures après le début des symptômes dans certains cas sélectionnés.
  3. Soins de soutien et de surveillance en unité de soins intensifs
    Les patients victimes d’un AVC peuvent nécessiter une surveillance étroite en unité de soins intensifs pour surveiller les signes vitaux, prévenir les complications et fournir des soins de soutien.
  4. Réadaptation et thérapie
    Après la phase aiguë de l’AVC, les patients peuvent bénéficier de programmes de réadaptation qui comprennent la physiothérapie pour améliorer la force et la mobilité, l’ergothérapie pour faciliter les activités quotidiennes, la logopédie pour aider à restaurer la parole et la déglutition, ainsi que des services de soutien psychologique.
  5. Traitement médicamenteux à long terme
    Certains patients peuvent nécessiter un traitement médicamenteux à long terme pour prévenir de nouveaux AVC, contrôler les facteurs de risque tels que l’hypertension artérielle, le diabète et les taux élevés de cholestérol, et réduire le risque de formation de caillots sanguins.
  6. Chirurgie pour prévenir de futurs AVC
    Dans certains cas, des interventions chirurgicales telles que la carotidienne endartériectomie (CEA) ou la pose de stents peuvent être recommandées pour prévenir de futurs AVC chez les patients présentant un rétrécissement significatif des artères carotides.

Le succès du traitement de l’AVC dépend de la rapidité avec laquelle les soins médicaux sont administrés. Il est impératif d’agir rapidement en cas de suspicion d’AVC et d’appeler immédiatement les services d’urgence.

Qu’est-ce que l’AMBPI ?

L’AMBPI, l’Association de Mutualisation des Bénéficiaires de Pensions d’Invalidité, vous oriente dans vos démarches à suivre pour être reconnu invalide. Elle vous propose aussi, avec son partenaire COMPLEVIE, une mutuelle spéciale invalidité vraiment adaptée aux invalides.

L’AMBPI, Association de Mutualisation des Bénéficiaires de Pensions d’Invalidité est née en 1994 d’un constat simple : les personnes en situation d’invalidité ne disposaient pas d’un système de complémentaire santé adapté à leur situation.
Pour être correctement remboursés des frais de santé mal pris en charge par la Sécurité Sociale (frais d’optique, dentaires, audioprothèses, voire, appareillages, béquilles…) – même en tant qu’invalides – il leur fallait adhérer à une complémentaire santé classique. Et payer alors le prix fort alors que toute une partie de leurs soins étaient bien pris en charge à 100 % par la Sécurité Sociale.

Fondée par un invalide souffrant lui-même d’une Affection Longue Durée et en partenariat avec la CRAM, l’association s’est alors donné pour mission d’élaborer le cahier des charges précis des besoins de remboursement santé des personnes en invalidité :

  • Globalement, aucun besoin pour les soins relevant de la maladie ou du handicap invalidant, du fait de sa prise en charge à 100 % par la Sécurité Sociale.
  • Mais des besoins réels concernant les postes mal pris en charge par la Sécurité Sociale : frais d’optique, dentaires, audioprothèses, voire, appareillages, béquilles…

Forte de plusieurs milliers d’adhérents, l’association a pu porter son cahier des charges à différentes mutuelles de santé pour obtenir des conditions de remboursement adaptées, au juste prix. 

Qu’est-ce que COMPLEVIE ?

COMPLEVIE est l’une des mutuelle santé que L’AMBPI a retenue pour la qualité de ses prestations spécialement adaptées aux personnes en situation d’invalidité, au juste prix. C’est une mutuelle santé de la région Ouest, particulièrement présente en Bretagne et en Normandie. Cependant, des milliers d’adhérents issus de toute la France et bénéficiaires de pensions d’invalidité ont adhéré à la mutuelle.

Retrouvez ici les garanties proposées par la mutuelle COMPLEVIE pour les particuliers invalides.

Consultez également nos conseils pour être reconnu invalide.

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