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La maladie de Parkinson

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Qu’est-ce que la maladie de Parkinson ?

La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative chronique qui affecte le système nerveux central, en particulier les structures du cerveau responsables du contrôle des mouvements. Elle se caractérise principalement par des symptômes moteurs, bien que des symptômes non moteurs puissent également survenir. La maladie de Parkinson est généralement progressive, ce qui signifie que les symptômes s’aggravent lentement avec le temps.

Combien de personnes en France sont touchées par la maladie de Parkinson ?        

Selon les estimations, environ 150 000 personnes en France sont touchées par la maladie de Parkinson. Cependant, il convient de noter que les chiffres peuvent varier en fonction des sources et des méthodes d’estimation utilisées. La prévalence de la maladie de Parkinson augmente avec l’âge, et elle est légèrement plus fréquente chez les hommes que chez les femmes. Cette maladie constitue un problème de santé significatif en France, nécessitant une prise en charge appropriée pour améliorer la qualité de vie des patients et soutenir leurs familles et leurs soignants.

Quels sont les symptômes de la maladie de Parkinson ?

Les symptômes de la maladie de Parkinson peuvent varier d’une personne à l’autre et évoluer progressivement avec le temps. Les principaux symptômes de la maladie de Parkinson sont généralement divisés en deux catégories : les symptômes moteurs et les symptômes non moteurs. Voici une liste des symptômes les plus courants :

Symptômes moteurs

Tremblements (tremblement de repos)
Le tremblement est souvent le symptôme initial de la maladie de Parkinson. Il se manifeste généralement comme un tremblement rythmique et involontaire des mains, des bras, des jambes, ou parfois même de la mâchoire ou de la langue. Ce tremblement peut être plus évident au repos et disparaître partiellement ou totalement pendant l’activité.

Rigidité musculaire (hypertonie)
Les muscles deviennent raides et tendus, ce qui peut rendre les mouvements difficiles et douloureux. Cette rigidité peut également entraîner une diminution de la flexibilité articulaire et des douleurs musculaires.

Bradykinésie
Il s’agit d’un ralentissement des mouvements volontaires, ce qui rend les activités quotidiennes comme se lever, se déplacer, manger, écrire ou se brosser les dents plus difficiles et plus lentes.

Instabilité posturale et troubles de l’équilibre
Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson peuvent avoir des difficultés à maintenir leur équilibre et à changer de posture, ce qui peut augmenter le risque de chutes.

Troubles de la marche
La démarche devient généralement plus lente, avec des pas courts, hésitants et irréguliers. Les bras peuvent ne pas bouger naturellement en marchant.

Symptômes non moteurs

Troubles du sommeil
Les troubles du sommeil tels que l’insomnie, la somnolence diurne excessive, les cauchemars ou les mouvements involontaires pendant le sommeil peuvent être présents.

Troubles cognitifs
Certains patients peuvent présenter des problèmes de mémoire, de concentration, de pensée et de jugement. Cela peut aller d’une légère altération cognitive à une démence plus sévère.

Dépression et anxiété
Les troubles de l’humeur tels que la dépression, l’anxiété et l’irritabilité sont fréquents chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson.

Troubles du système nerveux autonome
Ces troubles peuvent inclure des problèmes de régulation de la tension artérielle, des problèmes urinaires (incontinence ou rétention urinaire), des troubles gastro-intestinaux (constipation) et des troubles sexuels.

Troubles du comportement
Certains patients peuvent présenter des changements de comportement tels que l’apathie, l’impulsivité, la désinhibition ou des comportements compulsifs.

Tous les symptômes ne sont pas présents chez chaque personne atteinte de la maladie de Parkinson et leur sévérité peut varier d’un individu à l’autre. De plus, les symptômes peuvent évoluer au fil du temps et peuvent être affectés par les médicaments et autres interventions thérapeutiques. Si vous ou un proche présentez des symptômes suspects, il est essentiel de consulter un médecin pour un diagnostic et une prise en charge appropriés.

Quels sont les publics à risque ?          

Plusieurs facteurs peuvent influencer le risque de développer la maladie de Parkinson. Bien que la cause exacte de la maladie ne soit pas complètement comprise, certains facteurs de risque ont été identifiés. Les principaux publics à risque incluent :

Âge avancé
Le risque de développer la maladie de Parkinson augmente avec l’âge. La maladie est rare chez les personnes de moins de 50 ans, mais sa prévalence augmente considérablement après cet âge.

Antécédents familiaux
Les antécédents familiaux de la maladie de Parkinson sont un facteur de risque, suggérant une composante génétique dans la maladie. Les personnes ayant des membres de leur famille immédiate atteints de la maladie ont un risque légèrement plus élevé de la développer.

Facteurs génétiques
Certaines mutations génétiques sont associées à un risque accru de développer la maladie de Parkinson. Cependant, ces mutations génétiques ne représentent qu’une petite proportion des cas de la maladie.

Exposition à des toxines environnementales
L’exposition à certaines substances toxiques ou environnementales telles que les pesticides, les métaux lourds (comme le plomb et le fer), les solvants industriels et les produits chimiques agricoles pourrait être associée à un risque accru de développer la maladie de Parkinson.

Sexe
Les hommes semblent avoir un risque légèrement plus élevé de développer la maladie de Parkinson que les femmes, bien que les raisons exactes de cette différence ne soient pas entièrement comprises.

Historique de traumatisme crânien
Les traumatismes crâniens répétés ou sévères peuvent augmenter le risque de développer la maladie de Parkinson.

Facteurs de style de vie
Certains facteurs de style de vie peuvent influencer le risque de développer la maladie de Parkinson, notamment le tabagisme, la consommation excessive d’alcool, le manque d’exercice physique et une alimentation peu équilibrée.

La présence de l’un de ces facteurs de risque ne garantit pas le développement de la maladie de Parkinson. De nombreuses personnes présentant un ou plusieurs de ces facteurs de risque ne développeront jamais la maladie, tandis que certaines personnes sans facteur de risque apparent peuvent la développer. La maladie de Parkinson est complexe et multifactorielle, et la recherche se poursuit pour mieux comprendre ses mécanismes et identifier des moyens de prévention et de traitement efficaces.

Quelles sont les complications possibles de la maladie de Parkinson ?

La maladie de Parkinson est une maladie progressive qui peut entraîner plusieurs complications au fil du temps, affectant la qualité de vie des patients. Certaines des complications les plus courantes comprennent :

Troubles moteurs avancés
À mesure que la maladie progresse, les symptômes moteurs tels que la rigidité musculaire, la bradykinésie (ralentissement des mouvements), les tremblements et les troubles de la marche peuvent devenir plus sévères et plus invalidants. Cela peut entraîner une diminution de la mobilité, une dépendance accrue à l’égard des autres pour les activités quotidiennes et une augmentation du risque de chutes et de blessures.

Complications de la médication
Certains médicaments utilisés pour traiter la maladie de Parkinson peuvent entraîner des effets secondaires indésirables ou des complications à long terme. Par exemple, les médicaments dopaminergiques peuvent provoquer des fluctuations de la réponse motrice (phénomène on-off), des dyskinésies (mouvements involontaires anormaux) et d’autres effets secondaires tels que les nausées, les hallucinations et les troubles du sommeil.

Troubles non moteurs
En plus des symptômes moteurs, la maladie de Parkinson peut également entraîner une variété de troubles non moteurs, tels que la dépression, l’anxiété, les troubles du sommeil, les problèmes cognitifs (y compris la démence), les troubles de la parole et de la déglutition, les troubles du système digestif (tels que la constipation) et les problèmes urinaires.

Changements cognitifs
Certains patients atteints de la maladie de Parkinson développent des troubles cognitifs progressifs, allant de la légère altération cognitive à la démence. La démence parkinsonienne peut entraîner des problèmes de mémoire, de concentration, de jugement, de prise de décision et de capacité à réaliser des tâches complexes.

Problèmes de déglutition
Les troubles de la déglutition, ou dysphagie, peuvent survenir à mesure que la maladie progresse, ce qui peut augmenter le risque d’aspiration, de pneumonie d’inhalation et de dénutrition.

Problèmes urinaires
La maladie de Parkinson peut entraîner des problèmes urinaires tels que l’incontinence urinaire, la rétention urinaire et les infections des voies urinaires, en raison de troubles du contrôle de la vessie.

Changements émotionnels et sociaux
Les changements émotionnels tels que la dépression, l’anxiété, l’apathie et l’isolement social sont courants chez les patients atteints de la maladie de Parkinson, en partie en raison des difficultés liées à la maladie et de l’impact sur la qualité de vie.

Problèmes de communication
Les troubles de la parole, tels que la dysarthrie (difficulté à articuler les mots) et l’hypophonie (voix faible), peuvent rendre la communication difficile, ce qui peut entraîner une diminution de la qualité de vie et de l’interaction sociale.

Il est important que les patients atteints de la maladie de Parkinson reçoivent une prise en charge globale pour traiter ces complications et améliorer leur qualité de vie. Cela peut impliquer une combinaison de médicaments, de thérapies non médicamenteuses, de rééducation, de soutien social et émotionnel, ainsi que des soins de santé spécialisés.

Quels en sont les traitements ?        

Le traitement de la maladie de Parkinson vise principalement à atténuer les symptômes, à améliorer la qualité de vie des patients et à ralentir la progression de la maladie. Les traitements disponibles peuvent inclure des médicaments, des thérapies non médicamenteuses, la rééducation et d’autres interventions. Voici une vue d’ensemble des options de traitement pour la maladie de Parkinson :

Médicaments 

  • Levodopa
    La lévodopa est le médicament le plus efficace pour traiter les symptômes moteurs de la maladie de Parkinson, en particulier la bradykinésie et la rigidité musculaire. Elle est souvent combinée à un inhibiteur de la dopa-décarboxylase (comme la carbidopa) pour réduire les effets secondaires et améliorer son absorption dans le cerveau.
  • Agonistes dopaminergiques
    Ces médicaments imitent l’action de la dopamine dans le cerveau et peuvent aider à soulager les symptômes moteurs de la maladie de Parkinson.
  • Inhibiteurs de la monoamine oxydase-B (IMAO-B)
    Ces médicaments agissent en bloquant l’enzyme monoamine oxydase-B, ce qui peut augmenter les niveaux de dopamine dans le cerveau et aider à réduire les symptômes de la maladie de Parkinson.
  • Autres médicaments
    D’autres médicaments peuvent être prescrits pour traiter les symptômes non moteurs de la maladie de Parkinson, tels que les antidépresseurs pour la dépression, les médicaments pour améliorer le sommeil, et les médicaments pour traiter les troubles urinaires et digestifs.

Chirurgie 

La chirurgie de stimulation cérébrale profonde (SCP) est une option pour certains patients atteints de la maladie de Parkinson, en particulier ceux dont les symptômes ne sont pas bien contrôlés par les médicaments. Cette procédure implique l’implantation d’électrodes dans certaines parties du cerveau, qui sont ensuite stimulées par un générateur d’impulsions électriques pour aider à contrôler les symptômes.

Thérapies non médicamenteuses 

  • Thérapie physique
    La thérapie physique peut aider à améliorer la force, l’équilibre, la mobilité et la posture chez les patients atteints de la maladie de Parkinson.
  • Thérapie occupationnelle
    La thérapie occupationnelle peut aider les patients à développer des stratégies pour accomplir les activités quotidiennes malgré les défis liés à la maladie.
    Orthophonie :
    La thérapie de l’orthophonie peut aider à améliorer la parole, la déglutition et d’autres fonctions liées à la communication.

Exercice physique
L’exercice régulier, y compris l’aérobic, la marche, la natation et la danse, peut être bénéfique pour les patients atteints de la maladie de Parkinson, en améliorant la mobilité, la force musculaire, l’équilibre et la coordination.

Thérapies complémentaires
Certaines thérapies complémentaires telles que la massothérapie, la chiropraxie, l’acupuncture et la méditation peuvent aider à soulager certains symptômes de la maladie de Parkinson et à améliorer le bien-être global des patients.

Il est important que le traitement de la maladie de Parkinson soit individualisé en fonction des besoins spécifiques de chaque patient et de l’évolution de la maladie. Une approche multidisciplinaire impliquant des neurologues, des physiothérapeutes, des orthophonistes, des ergothérapeutes et d’autres professionnels de la santé est souvent nécessaire pour fournir des soins complets et efficaces aux patients atteints de la maladie de Parkinson.

Qu’est-ce que l’AMBPI ?

L’AMBPI, l’Association de Mutualisation des Bénéficiaires de Pensions d’Invalidité, vous oriente dans vos démarches à suivre pour être reconnu invalide. Elle vous propose aussi, avec son partenaire COMPLEVIE, une mutuelle spéciale invalidité vraiment adaptée aux invalides.

L’AMBPI, Association de Mutualisation des Bénéficiaires de Pensions d’Invalidité est née en 1994 d’un constat simple : les personnes en situation d’invalidité ne disposaient pas d’un système de complémentaire santé adapté à leur situation.
Pour être correctement remboursés des frais de santé mal pris en charge par la Sécurité Sociale (frais d’optique, dentaires, audioprothèses, voire, appareillages, béquilles…) – même en tant qu’invalides – il leur fallait adhérer à une complémentaire santé classique. Et payer alors le prix fort alors que toute une partie de leurs soins étaient bien pris en charge à 100 % par la Sécurité Sociale.

Fondée par un invalide souffrant lui-même d’une Affection Longue Durée et en partenariat avec la CRAM, l’association s’est alors donné pour mission d’élaborer le cahier des charges précis des besoins de remboursement santé des personnes en invalidité :

  • Globalement, aucun besoin pour les soins relevant de la maladie ou du handicap invalidant, du fait de sa prise en charge à 100 % par la Sécurité Sociale.
  • Mais des besoins réels concernant les postes mal pris en charge par la Sécurité Sociale : frais d’optique, dentaires, audioprothèses, voire, appareillages, béquilles…

Forte de plusieurs milliers d’adhérents, l’association a pu porter son cahier des charges à différentes mutuelles de santé pour obtenir des conditions de remboursement adaptées, au juste prix. 

Qu’est-ce que COMPLEVIE ?

COMPLEVIE est l’une des mutuelle santé que L’AMBPI a retenue pour la qualité de ses prestations spécialement adaptées aux personnes en situation d’invalidité, au juste prix. C’est une mutuelle santé de la région Ouest, particulièrement présente en Bretagne et en Normandie. Cependant, des milliers d’adhérents issus de toute la France et bénéficiaires de pensions d’invalidité ont adhéré à la mutuelle.

Retrouvez ici les garanties proposées par la mutuelle COMPLEVIE pour les particuliers invalides.

Consultez également nos conseils pour être reconnu invalide.

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